8 mars : Journée internationale des droits des femmes.

Une journée pour les droits de la femme, n'est-ce pas un comble ?

Personnellement je trouve cela presque insultant.

Existe-t-il une journée pour rappeler que les hommes eux aussi ont des droits ?

Mon esprit rebelle refait surface quand on touche à la légitimité d'un être, son droit d'exister et d'être libre, de divaguer à ses occupations sans être dérangé, bousculé, étranglé.

Je vous en avais déjà parlé, je reverse 1€ à chaque rendez-vous à une association pour la lutte contre les violences faites aux femmes, c'est une cause importante pour moi.

Cette journée n'a d'autre sens que de vous rappeler mesdames, que rien ni personne ne peut vous empêcher d'être qui vous êtes, de porter ce que vous souhaitez porter, de faire ce que vous avez envie de faire au moment où vous en avez envie sans devoir vous justifier, sans devoir argumenter vos choix.

J'aspire à voir un monde où l'on cesse de débattre sur les tenues vestimentaires des femmes, où l'on fiche la paix à ses mères allaitantes, où les tétons pointent sous les t-shirts.

Je prie pour que toutes ces femmes qui souffrent sous la violence psychologique et physique osent enfin dire stop et puissent se mettre à l'abri au cœur d'une société qui les accueille les bras pleins de réconfort et de soutien et plus comme des celles qui ont bien mérité ce qu'il leur arrive.

J'aspire un nouveau monde où le masculin et le féminin trouvent leur parfaite harmonie.

Où le masculin assume sa part de féminité et où la femme affirme sa part de masculinité.

Vous voyez, pour moi cette journée est une grande ironie, pourtant elle est utile puisqu'elle me permet encore de mettre le doigt là où cela dérange.

Alors cette journée me servira à regarder tout ce que nos sacrées grands-mères ont déjà œuvrée pour un monde d'équilibre et de justice.

Femmes je nous aime !

Annaïk Viallet