
Sujet complexe et tellement multidimensionnel que je voudrais vous en parler en l’imageant à ce que vous avez vous-même expérimenté dans votre vie. Prenons l’exemple d’un couple, Quand l’un d’eux évolue, passe un palier au niveau développement personnel et change de posture face à l'autre, soit l’autre suit l’exemple et réussi à passer le cap à sa manière, soit la relation se retrouve en déséquilibre, provoquant de la colère, de l’épuisement, du jugement, de l’incompréhension. On ne peut pas desévoluer, d'ailleurs je suis obligé d'inventer un mot, car ça n'existe pas, une fois le pas fait, l’humain a cette faculté de ne pas régresser et poursuivre son évolution. Celui qui a avancé tentera par tous les moyens de tirer, pousser l’autre à son propre désir d’évolution. C’est la révolution au sein du couple. Et alors, dans la société, c’est la même chose, il suffit qu’un système de pensée évolue et qu’un grand nombre de personne se l’approprie, pour pousser le restant de la société à devoir évoluer aussi. Au départ cela crée des fossés, des incompréhensions, de la colère, du jugement de part et d'autre. Entre ceux qui veulent du mieux et ceux qui préfèrent le confort de la routine. Et pourtant la société dans son ensemble a toujours fini par évoluer dans le sens de la coévolution. Gardons confiance, les petites révolutions font boule de neige et créent les plus grosses. Elles sont les vecteurs des changements de mentalité et de tolérance. Et comme nous sommes des êtres en perpétuelle évolution, et que même au-delà nous sommes des êtres éternels. Dans cette dimension infinie, il est alors normal de vouloir toujours plus et viser toujours plus haut. Ce ne sont pas des caprices, c'est un élan naturel, puisqu’il n’y a pas de fin, de barrières, de date de fin… Dans l’univers tout se multiplie éternellement et à toute échelle. Plus nous mettons de l’énergie quelque part, plus l’énergie s’accroît. Alors pourquoi devrions-nous stopper notre évolution personnelle et sociétale ? Les bons vieux « c’était mieux avant » ne sont que de la nostalgie. - Annaïk Viallet -
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