La dépression comme le burn-out, est le fruit d’un non-respect de tes besoins profonds, de tes capacités à être, c’est le résultat d’un non-respect de ton rythme intérieur.
Ton corps, ta tête refusent tout à coup de continuer là où ton conscient pense qu’il doit continuer. Preuve que ton inconscient (ton monde intérieur) décide de toute manière.
Là où tu pensais devoir être performant, endurant, tenace, fort, ton corps et tête te prouvent que tu es seulement humain.
La dépression est un cadeau, elle t’oblige, de force, à ralentir le rythme, à prendre soin de toi et révèle un constat frappant : tu ne te reconnais plus.
Ton essence profonde se révèle alors à toi. Elle fait surface. Abasourdi, dépassé et triste de ce que tu t’es fait vivre, de ce que tu t’es infligé, anesthésié de toutes émotions, elle te montre que tu t’es coupé de toi-même et que tu es allé trop loin.
La dépression te confronte à tes erreurs, à tes décisions, tes sacrifices, à ce que tu as accepté à contre-toi, ce que tu as laissé s’installer.
Tu as sacrifié ton intégrité, au nom de quoi ? De qui ? Sous quels prétextes ?
Elle te conduit au recalibrage, les grands questionnements profonds sont dorénavant inévitables, tu réfléchis à ce que tu souhaites vivre désormais, tu te réinventes, tu reconçois ta vie.
A travers la résilience, tu comprends alors que tu peux vivre d’une toute autre manière, en te respectant, en respectant ton propre rythme, ta propre cadence et tu ne laisseras plus le monde extérieur te dicter ta conduite.
Tu apprends à imposer tes capacités limitées et légitimes, tes limites et tes besoins.
Tu te devras alors d’imposer à ce monde que non, parfois tu ne peux pas, ce n’est pas que tu ne veux pas, c’est seulement que tu n’es pas capable.
C’est vrai, on ne demanderait pas à une personne handicapé tétraplégique, de courir un 100 mètres en un temps limité ?
Pourquoi devrait-on imposer le même rythme à tout le monde ?
Lorsqu’on sait que nous sommes tous différents, que l’on ne perçoit pas tous le monde qui nous entoure de la même façon et que nos sens et nos canaux de communication ne sont pas les mêmes non plus :Visuel (vue), Auditif (ouïe), Kinesthésique (toucher et intuition).
Que certains sont hyperactifs, extravertis, qu’ils ont besoin de mouvement alors que d’autres sont plutôt introvertis, discrets et qu’ils ont besoin de calme.
Et qu’en plus de ça, la vie nous confronte à des épisodes plus ou moins difficiles à vivre, digérer, dépasser, transcender.
Quand de plus en plus de monde feront ce pas là, la société se verra obligée de revoir sa manière de fonctionner. Elle le fait déjà quelque part, en créant des mi-temps thérapeutiques par exemple.
Mais elle le fait en stigmatisant, en créant des différences, en creusant des fossés entre ceux qui réussissent, ceux qui n’arrivent pas à suivre et ceux qui refusent de suivre les règles qu’elle leur impose.
Alors, sois libre d’être, de vibrer ta tonalité et emmerde profondément ce système qui ne te respecte pas et qui t’utilise comme un pion.
Je voudrai dire un mot supplémentaire à ceux et celles qu’on appelle des personnes "dépressives", qui ont fait plusieurs dépressions dans leur vie et qui se sentent toujours en décalage par rapport aux autres.
J’ai retrouvé plusieurs fois en soin ce type d’âme incarnée et j’en ai fait une analyse personnelle pour certaines d'entre elles.
Ces âmes incarnées sur Terre, n'arrivent pas à s'acclimater avec les énergies trop denses et trop lourdes de la planète Terre. Un ailleurs leur manque, leur famille d’ailleurs leur manque. Ils sont nostalgiques.
Hypersensibles et hyper-empathiques, elles ont du mal à affronter la réalité et elles sont tristes de vivre de la dualité des énergies lourdes et négatives. Le monde va trop vite pour elles, les énergies sont trop changeantes et souvent elles changent brutalement, elles n'arrivent pas à suivre.
Elles n’arrivent pas à s’adapter aux énergies terrestres. Les solutions médicamenteuses n’en sont pas, elles sont simplement des moyens de les endormir partiellement, pour mieux surmonter les événements personnels, mondiaux et tout ce qui touche à l’humanité.
Je ne suis évidemment pas médecin, mais le fait de le savoir en vous coupant un maximum des tragédies qui se déroulent dans le monde, d’arrêter d’aller à contresens de qui vous êtes, en vous laissant tranquille, loin de la compétitivité, vous permettra de comprendre que vous avez des besoins différents et que ces besoins ne sont plus négociables.
Annaïk Viallet - 14 juillet 2024
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