
Je me suis questionné ces dernières semaines sur ma place au sein des associations et collectif dans lesquels j'étais.
Mon but étant de mettre de la lumière, contribuer à des projets qui ont du sens pour moi : des projets pour le bien-être humain et environnemental.
Pourtant en faisant le constat, je ne m'y suis jamais sentie totalement à ma place. Dérangeant par mes idées et même par la personne que je suis.
Dans un précédent article je me questionnais sur l'importance ou non de contribuer là où les idées sont divergentes. Si l'on souhaite mettre de la lumière là où il en manque ne faudrait-il pas rester justement ? On pourrait se dire, que parfois il faut se battre pour obtenir les choses ? Alors j'y suis resté et j'ai pris sur moi...
Avant les vacances, j'avais senti, déjà, que je me sentais en déséquilibre dans ces sphères de bénévolat et me renvoyaient une image de moi peu gratifiante en me faisant plus perdre de l'énergie que je pouvais en véhiculer.
Ainsi il a fallu me préoccuper soigneusement de ce que je voulais faire vraiment.
Cette nouvelle rentrée a été parfaite pour me préoccuper de cibler un peu plus mon énergie.
De mon côté j'ai créé personnellement il y a 3 saisons de ça, une association, à mon image. J'ai monté une troupe de Batucada. C'est mon bébé et il me comble tout comme. Partant de ce qui me nourrit, j'ai pu faire le comparatif. Je me sens mieux dans l'association que j'ai créée, car elle a attiré à moi de magnifiques personnes avec qui nous sommes sur la même longueur d'onde, nous créons à notre manière une façon de véhiculer de l'énergie positive.
Alors, la question qui vient se poser, faut-il être un peu partout, pour aider le monde à vibrer plus lumineux ?
Le constat est frappant : comment pourrais-je donner de l'énergie, là où je ne suis pas nourrie émotionnellement et humainement ?
C'est intéressant d'utiliser la balance : qu'est-ce que j'y gagne et qu'est-ce que j'y perds ?
Pourquoi devrais-je continuer là où je ne suis pas accepté pleinement ? Pourquoi gaspiller de l'énergie pour pas grand-chose ?
J'ai donc décidé de quitter association et collectif pour me recentrer là où l'énergie circule librement et là où elle me nourrit.
Et ça m'a amusé quelque peu, de me dire que j'ai voulu être un peu partout à la fois, alors que je le sais, une énergie donnée en abondance exactement au bon endroit se diffuse beaucoup plus, qu'une énergie qui doit se tortiller, se déguiser et forcer le passage. À la fin il ne reste que des miettes.
Il ne suffit pas d'être partout, il suffit juste d'être au bon endroit.
- Annaïk Viallet -
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