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Mon travail, mon but, c’est de vous accompagner à être qui vous êtes vraiment. Cela passe inévitablement par déconstruire votre réalité, une réalité souvent déformée, comme si vous aviez des lunettes déformantes qui vous empêchaient de voir le monde comme vous aimeriez le voir profondément, des lunettes qui troubleraient votre vue vous empêchant d’aller à l’endroit où vous voudriez aller.
Ces lunettes déformantes sont l’image que prennent toutes les couches de blessures que vous portez sans le savoir et qui dictent votre vie. Telle une marionnette, ces blessures de trahison, d’abandon, de rejet, d’humiliation et d’injustice guident votre vie inconsciemment.
Des lunettes qui déforment plus ou moins une réalité simple en un danger potentiel.
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Ces blessures se cachent sous un déguisement pour vous permettre de vous adapter aux autres et aux situations les plus compliquées pour vous. Ce déguisement que vous avez inconsciemment enfilé, pour être sûr de ne surtout pas souffrir, pour être sûr qu'on ne voit surtout pas votre vulnérabilité, pour paraître fort(e), ce déguisement, vous le croyez même être votre personnalité, votre caractère.
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Une complexe ambiguïté s'est créée entre qui vous êtes et qui vous croyez être.
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Vous avancez avec votre propre conception de votre réalité, une réalité erronée et de ce fait vous en devenez fataliste, vous ne comprenez pas pourquoi "ça ne fonctionne pas pour vous", ou pourquoi "ça vous arrive toujours à vous".
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Les lunettes que vous portez peuvent même avoir des œillères, vous empêchant de voir d'autres possibilités de point de vue, de remettre en question votre discernement et d'ouvrir votre champ de conscience.
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Comme je vous le disais plus haut, mon accompagnement tend à déconstruire votre réalité, ôter les lunettes et ce déguisement qui ne vous va pas.
Il est indispensable de déconstruire vos croyances et pour ce faire, il faut guérir vos blessures.
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En coaching, je constate que souvent, vous avez déjà fait beaucoup de choses, mais que vous ne réussirez toujours pas à obtenir vos objectifs.
Parce que la plupart du temps, vous êtes dans votre tête, dans la réflexion et c’est exactement la voie qu'il faut suivre si vous voulez être guidé(e)s par vos croyances, vos blessures, vos peurs et vos propres limitations.
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Votre cerveau fonctionne comme un ordinateur, il est un récepteur, un organisateur. Quand vous vous posez une question cérébralement parlant, vous réfléchissez avec l’hémisphère gauche de votre cerveau, la partie rationnelle, logique et cartésienne.
Cette partie de votre cerveau vous amènera alors à être dans le factuel. Vous protégeant de vos peurs et en évitant de vous mettre en danger, même si ce danger n’existe pas.
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Alors que si vous faisiez fonctionner en collaboration l'hémisphère droit de votre cerveau, la partie intuitive, imaginative, créative et émotive avec votre cœur, et même votre ventre, vous iriez à la rencontre de votre âme et elle sait exactement ce qui est juste pour vous.
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En faisant ce pas, de mettre en veilleuse votre cerveau gauche, qui ne fait que ruminer de toute façon, vous vous permettriez de revenir à l’essence même de votre être.
Évidemment, vous pouvez toujours continuer à avancer avec votre hémisphère gauche, pensant que vous allez y arriver coûte que coûte.
Et alors je vous partagerai une citation qui m’aide beaucoup dans la vie :
« La folie, c'est de faire toujours la même chose et de s'attendre à un résultat différent » d'Albert Einstein.
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Lorsque vous souhaitez profondément changer et que vous avez déjà commencé, vous constaterez que votre métier ou votre manière de travailler n’a plus vraiment de sens pour vous, et que vous tendez à une tout autre profession ou à revoir votre façon de travailler, celle du cœur plutôt que du gagne-pain.
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C’est à ce moment-là également qu’il est d’important d’avoir à l’esprit que vous verrez arriver inévitablement, le syndrome de l’imposteur.
Celui qui vous fait croire que vous n’êtes pas légitime, pas à votre place, que vous dérangez, que vous n’avez pas les compétences requises, pas assez d'expériences, et que vous n’avez pas les diplômes.
Ce saboteur intérieur en étroite collaboration avec vos blessures, vous conduira à saboter toutes les possibilités de réussite de votre projet. Et même à diminuer, rabaisser les parties de vous qui pourraient prouver positivement que vous êtes fait(e) pour ce que vous tendez à faire. Vous laissant dans l'impuissance et figé(e) sur place, incapable de continuer ce nouveau chemin, et même le plus souvent à y renoncer complétement.
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Prêtez attention à vos pensées, c’est un travail intérieur de question-réponse qui s’opère en fond.
Et quand le saboteur est là, qu’il vous rabaisse, qu'il vous tire vers le bas, fixez alors votre attention sur le positif, restez vigilant à rester en majorité du temps dans le positif et le lumineux. Réussissez à voir le verre à moitié plein.
Quand de nouvelles portes s’offrent à vous et que votre élan naturel de réponse vous pousse à répondre par des « oui, mais », notez ces nouvelles idées qui bloquent.
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Posez-les sur une feuille pour qu’elles ne viennent plus encombrer votre esprit.
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Écrire, c’est souvent quelque chose qui vous bloque, et pourtant votre cerveau vous est serviable, tant que vous lui dites « il faut que je réussisse à faire ça", "comment je vais faire?", "Qu’est-ce que je dois faire ?", "Il faut que je réfléchisse à ça », "Il ne faut pas que j'oublie ça".
Et bien votre cerveau sera le plus obéissant des ordinateurs, il vous répétera sans cesse les tâches à accomplir comme des notifications incessantes, jusqu'à ce qu'elles soient effectuées.
Les noter dans le monde matériel, c’est décharger votre cerveau de ces tâches et ainsi être plus libre dans votre tête.
Le ménage fait, vous pourrez alors réfléchir à d'autres choses plus constructives et créatives pour votre épanouissement personnel et professionnel, toujours en utilisant l'hémisphère droit de votre cerveau, en fixant votre attention sur votre cœur et votre ventre. ✨
Dans l'être et non plus dans le faire.
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Enfin, si vous ne savez pas quel bord du problème prendre, le mieux c’est d’y être accompagné, c’est logique, vous avez la tête dans le guidon comme on dit, une vision extérieure et professionnelle et la meilleure aide que vous puissiez vous apporter, une aide à l’ouverture et au repositionnement, pour avancer plus libre et serein(e).
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Annaïk Viallet - 06 avril 2024
En photo: La maison tordue, à Sopot en Pologne, construite en 2004 d'après un plan des architectes Szotyński et Zaleski, qui s'étaient inspirés des dessins oniriques de Jan Marcin Szancer et de Per Dahlberg. Le but des concepteurs était de créer un bâtiment qui ressemble aux constructions irrégulières et sinueuses présentes dans les contes pour enfants. Le résultat est une structure étonnante qui semble défier les lois de la gravité et invite les passants à plonger dans un univers de rêve.
Les contes ne sont-ils pas des croyances inculquées dès le plus jeune âge ?
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