Choisir sa propre vie

Et si tu laissais toutes les conventions sociales ?

Et si tu laissais de côté la peur d’être jugé ?

Et si tu acceptais de ne pas être représenté par ce que tu possèdes ?

Et si tu possédais seulement ce dont tu avais besoin selon tes moyens ?

Et si tu voulais vivre la vie que tu souhaite mener, vraiment?

T’es tu déjà posé ces questions: Quelle vie j’aimerai « réellement » avoir ?

Ai je suffisamment de temps pour faire ce que j’aime faire ?

Après quoi je cours ?

Est ce que cette course est légitime ?

Est ce que le fait d’obtenir après quoi j’ai couru me rend heureu(se/x) ?

Personnellement dans ma vie être pleinement heureuse n’est pas une option.

Depuis toute petite je sais profondément ce que je veux : être heureuse et épanouie et peut importe la manière.

Mon histoire a très mal débutée et mon chemin a été plus que périlleux. Lorsque j’ai eu 25 ans, toutes les défenses que j’avais mises en place pour ne pas souffrir ne suffisaient plus. J’ai du changer et alléger mon sac. La route en valait la peine.

J’ai eu une éducation avec une grande ouverture d’esprit, c’est une grande chance, cela m’a permis une possibilité de remise en question personnelle et de ce qui m’entoure et aussi une bonne adaptabilité.

Dotée d’un caractère de toute bretonne qui se respecte, j’ai toujours foncé, parfois trop, avec le temps j’ai appris qu’il ne fallait pas forcer les choses, si ce n’est pas le bon chemin mieux vaut revenir sur ses pas plutôt que de risquer de tomber dans un précipice.

Aujourd’hui je suis à ma place, je suis exactement là où je devrais être. Et si j’en suis là aujourd’hui c’est qu’il m’a fallu beaucoup de travail, beaucoup de travail intérieur.

Je sais que de sortir des sentiers battus perturbent ceux qui suivent le chemin tout tracé. Alors il m’a fallu travailler encore plus ma confiance en moi pour y rester.

La vie n’est pas un long fleuve tranquille, la part d’ombre en moi refait surface parfois malgré tout, j’ai passé beaucoup de temps dans ma vie à me « réparer » et je passerai encore le reste de ma vie à déposer tout un tas de ferraille qui encombre mon âme.

Néanmoins je sais où je vais: là où mon cœur va, c’est à dire que je fais confiance en la vie et je la suis les yeux fermés, j’ai confiance.

Je cultive l’énergie positive pour en retirer des bénéfices à très court terme et aussi à long terme.

Je me suffit de pas grand chose, je n’aime pas avoir trop de chose, je ne suis pas attirée par l’argent, je suis attirée par la liberté, la paix intérieure et profiter de la vie pleinement.

Il n’y a que ça dont j’ai réellement besoin: être heureuse maintenant, pas demain, c’est vrai ça où je serai demain?

Je suis seulement là, ici et maintenant.

La vie n’a qu’une seule utilité: Vivre !

Annaïk Viallet