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L'art de dire Fuck !


Si dans mon travail de thérapeute chaque jour j'encourage les personnes que j'accompagne à prendre leur place, je leur conseille aussi vivement de faire des fuck.

Oui tu m'as bien entendu, de faire des fuck.

Car dans un monde où l'on demande à ses habitants de se plier, de respecter les règles, les règles de base, mais aussi celles plus subtiles, sinueuses et paradoxales. Qui n'ont un sens que si on leur en donne un.


Tu sais, ces règles qui imposent à la femme et à l'homme d'être et de jouer le rôle qu'on leur a collé dessus.


La femme ne doit pas trop faire de vagues, pas trop de bruit, elle ne doit pas se faire remarquer, elle doit rester à sa place de femme, elle doit rester jeune et jolie à travers le temps, elle doit s'occuper des autres jusqu'au sacrifice d'elle-même, elle doit s'habiller pour se couvrir, sinon c'est une pute, mais ne pas s'habiller trop non plus, sinon c'est une extrémiste ! 

Elle doit sourire mais pas trop, sinon elle est naïve, elle ne doit pas s'énerver, sinon elle est hystérique.

Elle doit être sensible mais pas trop, sinon elle est dépressive.


Quant à l'homme il doit travailler intensivement pour subvenir aux besoins de sa famille. Il doit être fort, solide, il doit se faire respecter, il doit être musclé, avoir une belle bagnole qui représente son statut social. Il doit avoir un travail à responsabilité, sinon c'est un raté. 

Il doit tenir debout, être stable émotionnellement, sinon c'est un raté. Il ne doit pas pleurer, sinon c'est un raté.


Et dans une règle commune, dans notre société, hommes ou femmes doivent aller au même rythme que les autres, c'est-à-dire, une vitesse performante, efficace et fructueuse.

Car c'est visiblement la vitesse adéquate à suivre.


Ma fille Éléa est celle qui prend son temps, au milieu des tornades que nous sommes.

Elle dort plus longtemps, elle prend plus de temps pour manger, elle prend plus de temps pour tout en règle générale et même dans l'apprentissage.


On pourrait la qualifier de lente, si on suivait nous-mêmes le rythme de la société, la même qui ne fait que nous inquiéter de sa lenteur, alors qu'elle avance à son rythme.


On pourrait écouter le système et lui demander d'aller plus vite en pensant qu'elle est plus bête que les autres.


Mais la rapidité n'a rien à voir avec l'intelligence.


Qui a dit qu'il n'y avait qu'un seul rythme ?

Qui a dit qu'on n'avait pas le temps ?

Qui nous a imposé ce rythme qui nous met soit dans la compétitivité, soit dans l'échec ? 


Sophie, l'une de mes clientes que j'accompagne, avait été catégorisée de dépressive et de lente par l'ensemble de son entourage depuis toute petite.

Pourtant, en me connectant à son énergie, j'ai senti qu'elle lutait en permanence intérieurement pour s'équilibrer au rythme et à la vibration de la terre, et à sa charge de négativité qu'elle dégage.


Son énergie n'était pas du tout adaptée à son environnement. 

Sophie vibre haut, le monde vibre bien plus bas. Elle avait donc besoin d'antidépresseurs pour faire descendre sa vibration et devenir "presque" comme tout le monde. 


C'est triste, n'est-ce pas ?


Les personnes qu'on qualifie de dépressives sont-elles réellement dépressives ou sont-elles en lutte pour s'ajuster aux énergies trop basses de la terre ?


Je pense que ces personnes lentes, comme le monde les qualifie, sont venues rappeler au reste du monde qu'il faut ralentir, elles nous rappellent de prendre le temps.


Elles font leur travail d'âme, même s'il est fatigant, qu'il leur demande de s'équilibrer constamment aux énergies autour d'elles.

Et même si les autres rentrent en conflit avec elle parce qu'incapables de comprendre et de ralentir.


Ces âmes douces et sensibles arriveraient davantage à mieux vivre si elles s'imposaient un peu plus. Si elles comprenaient un peu mieux leur rôle sur terre. Et si elle faisait des fuck à tous ceux qui les catégorisent de dépressives et de lentes, leur demandant de changer alors qu'elles ne peuvent tout simplement pas.

Il est temps de se rebeller et d'imposer un autre rythme que celui établi et en place. Car je ne sais pas si tu as remarqué, mais ce rythme s'accélère encore et encore. 


Le terme fuck peut être un peu brutal, mais s'affirmer face aux autres peut être vécu de la même manière. 

C'est ma manière à moi déjantée et rebelle de poser les choses.


Dire fuck, c’est une philosophie plus qu’une gestuelle, c'est ma traduction de "je t'aime et je te respecte dans ton entièreté et ton individualité et ainsi je m'impose à toi, car mon entièreté et mon individualité sont aussi justes et respectables que les tiennes".


On ne doit pas attendre que l'autre nous valide pour pouvoir exister.


Apprends à prendre le temps, apprends au contact de ses âmes cristallines que le temps n'existe pas. 


Tu apprendras chaque jour davantage si tu es guidé par la tolérance, le respect des différences et une grande curiosité qui te pousse à écouter l'autre, vraiment.


Annaïk Viallet - 26 mars 2025 


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